Imaginé comme une expérience préliminaire d'autoproduction au sein d'un atelier de menuiserie, mon projet, à mi-chemin entre artisanat et fabrication numérique, tend à redéfinir le statut de l'impression 3D en la combinant avec les procédés d'usinage traditionnels du bois.

 

Si chaque découpe, chaque usinage, produit des copeaux et engendre de la sciure qui s'accumule dans l'atelier et dont le recyclage est incertain. Cependant, cette poussière est toujours du bois et constitue une ressource locale à profusion dont on ne sait que faire.

 

 

Pourtant, si on mélange ces résidus avec certains liants, ils redeviennent matière première au même titre que leur matériau d’origine, et par le biais de l'impression 3D, ils permettent d'en tirer des volumes se combinant avec les éléments précédemment usinés.

 

 

En partant du principe que l'impression 3D ne se justifie pour toutes les phases de la production ou que certains usinages sont trop coûteux en matière, c'est cette idée de juste équilibre qui est au cœur de mon projet de diplôme. Pour illustrer mon propos, j'ai choisi de dessiner trois typologies élémentaires de
mobilier : une lampe, un rangement, une assise.